Yoel Gamzou
chef d'orchestre
Le chef d’orchestre et compositeur israélo-américain Yoel Gamzou est considéré comme l’une des figures les plus remarquables de la nouvelle génération de chefs. Ses interprétations se distinguent par une intensité extraordinaire et une approche profondément personnelle.
Il débute la saison 2025/26 avec une série d’engagements prestigieux, aussi bien en concert qu’à l’opéra, notamment ses retours remarqués auprès du BBC Philharmonic, du Swedish Radio Symphony Orchestra, du Philharmonique de Stuttgart et de l’Orchestra Sinfonica di Milano. À l’opéra, il dirige à nouveau à la Bayerische Staatsoper dans Fidelio — y compris lors du Festival d’Opéra de Munich — ainsi que Der Freischütz à la Hamburgische Staatsoper, après avoir dirigé la création de cette production la saison précédente. Il fait également ses débuts à l’Opéra National de Montpellier avec une nouvelle production de Cavalleria rusticana et Pagliacci.
À l’été 2025, il dirige Salome au Baltic Opera Festival, suivi d’une tournée avec l’Angelika Prokopp Summer Academy du Philharmonique de Vienne. Au cours de la saison 2024/25, il ouvre avec une nouvelle production de Der Freischütz à Hambourg et fait ses débuts avec le Swedish Radio Symphony Orchestra, le BBC Philharmonic et le Philharmonique d’Essen. Il retrouve le Sinfonieorchester Bern, la Junge Philharmonie Brandenburg et l’Opéra d’État de Vienne avec Salome. La saison s’achève avec la création mondiale de Wellen d’Elmar Lampson au Theater Bremen.
En 2023, Gamzou fonde le oneMusic Orchestra, qui fait ses débuts au Beethovenfest de Bonn. De 2017 à 2022, il est Directeur musical général du Theater Bremen, où il dirige notamment Lady Macbeth of the Mtsensk District, Die Fledermaus, Die tote Stadt, L’Étoile, Der Rosenkavalier, Jenůfa et Carmen, parmi de nombreuses autres productions.
En tant que chef invité, Gamzou est apparu à la Hamburgische Staatsoper (Carmen, Tosca, Die tote Stadt, Der Freischütz), à la Bayerische Staatsoper (Il Segreto di Susanna, Schön ist die Welt, Die tote Stadt), à l’Opéra d’État de Vienne (Tosca, Die Fledermaus, Die tote Stadt, Salome), à la Deutsche Oper Berlin (Tosca), au Hessisches Staatstheater Wiesbaden (Turandot, Carmen, The Merry Widow), à l’Opéra de Göteborg (Die schweigsame Frau) et à l’Aalto Theater Essen (Der Freischütz). Il a également dirigé The Seven Deaths of Maria Callas de Marina Abramović à l’English National Opera, à l’Opéra de Paris, à l’Opéra national de Grèce, à la Deutsche Oper Berlin, au Teatro di San Carlo et à la Bayerische Staatsoper.
Comme chef symphonique, Gamzou a collaboré avec de nombreux orchestres, parmi lesquels le Philharmonique de Copenhague, le Jyväskylä Sinfonia, le Philharmonique de Brême, la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen, l’Orchestre Symphonique de Vienne, l’Orchestre de la Radio Norvégienne, le Symphonique de Bamberg, le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, le Museumsorchester de Francfort, l’Orchestre symphonique de la Radio allemande, le Symphonique de Hambourg, le Philharmonique de Stuttgart, le Mozarteumorchester Salzburg, le Sinfonieorchester St. Gallen et l’Orchestre philharmonique d’Israël, entre autres.
En 2006, il fonde l’International Mahler Orchestra (IMO), composé de musiciens venus de plus de 25 pays. Sa réalisation de la Symphonie n°10 inachevée de Mahler est créée en 2010 et publiée par Schott Music. De 2012 à 2015, il est Premier Kapellmeister et Directeur musical adjoint au Staatstheater Kassel.
Compositeur actif, Gamzou a récemment achevé une œuvre d’envergure, The Portrait – Archaeology of an Obsession, écrite pour grand orchestre et récitant, basée sur des poèmes de Dante Gabriel Rossetti. L’ouvrage, publié chez Schott Music, a été créé en janvier 2025 au Konzerthaus de Berlin sous la direction de Gamzou lui-même, avec Sir Tim Rice dans le rôle du récitant.
Yoel Gamzou a reçu plusieurs distinctions, dont l’ECHO Klassik Award (Révélation – Chef d’orchestre) en 2017, le Princess Margriet Award en 2013 et le Berenberg Culture Prize en 2012.
Il a grandi à New York, Londres et Tel-Aviv, et a eu l’honneur d’être le dernier élève de Carlo Maria Giulini.
(MàJ 09/2025)
