Victor Julien-Laferrière

En savoir plus sur l'artiste :

Lauréat du concours de la Reine Elisabeth en 2017 lors de la première édition consacrée au violoncelle et des Victoires de la Musique dans la catégorie « Soliste instrumental de l’année » en 2018, Victor Julien-Laferrière a également remporté dès 2012 le Premier Prix et deux Prix Spéciaux à la Compétition Internationale du Festival de Printemps de Prague. Il étudie d’abord le violoncelle avec René Benedetti, puis avec Roland Pidoux au CNSM de Paris, Heinrich Schiff à l’Université de Vienne et Clemens Hagen au Salzburg Mozarteum. Parallèlement, de 2005 à 2011, il participe à l’International Academy de Seiji Ozawa en Suisse. En 2012, il co-fonde le trio Les Esprits avec le pianiste Adam Laloum et la violoniste Mi-Sa Yang, qui publiera trois disques (en 2019, Schubert chez Sony Classical, en 2017, Brahms et Dvořák : Trios avec piano et en 2013, Beethoven et Schumann chez Mirare.)
Soliste de renommée internationale, Victor Julien-Laferrière est l’invité régulier d’orchestres prestigieux (Orchestre Royal du Concertgebouw, Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Orchestre de Paris, Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre National de France…). Ses récitals et ses projets de musique de chambre l’ont également conduit dans des salles de concerts et des festivals réputés (Konzerthaus de Vienne, Tonhalle de Zurich, Philharmonie de Paris, Théâtre des Champs-Elysées, Folle Journée de Nantes et Tokyo…). Victor Julien-Laferrière développe également une carrière de chef d’orchestre. La direction d’orchestre est en fait sa « première passion musicale » : « je faisais du violoncelle en m’imaginant ensuite devenir chef d’orchestre, comme une sorte de première étape, et puis en chemin, je me suis passionné pour le violoncelle et la musique de chambre ». Il fonde son propre orchestre, l’Ensemble Consuelo, avec lequel il collabore dans de nombreux festivals français. Le nom de son Ensemble est inspiré de l’héroïne du roman éponyme de George Sand : « j’avais gardé un souvenir assez fort de ce roman que j’avais lu adolescent. C’est une immense fresque où l’on traverse toute l’Europe de l’époque, où l’on rencontre de grands personnages historiques. Cela m’était resté comme le roman français qui parle le plus de musique ». Par ailleurs, consuelo veut dire « la consolation en espagnol, thème musical par excellence ».

En 2021, il sort un disque chez Alpha Classics avec l’Orchestre philharmonique de Liège, dirigé par Gergely Madaras : le Concerto pour violoncelle n° 2 de Dvořák y est mis en miroir du Concerto pour violoncelle n° 1 de Martinů.

 

MàJ 23/01/23