Katarina Bradić

La mezzo-soprano Katarina Bradić s’est imposée comme l’une des chanteuses les plus demandées de son genre. Du répertoire baroque à la musique contemporaine, elle se produit sur des scènes prestigieuses telles que le Bayerische Staatsoper de Munich, le Staatsoper de Berlin, le Deutsche Oper de Berlin, le Staatsoper de Hambourg, l’Opernhaus de Zurich, le Theater Basel, le Theater an der Wien, le Teatro Real de Madrid, l’Opéra national d’Amsterdam, la Monnaie de Bruxelles, l’Opéra du Rhin de Strasbourg, le Théâtre Bolchoï de Moscou, les BBC Proms et le Festival d’Aix-en-Provence.

Parmi ses performances de la saison 2025/26 figurent des apparitions dans le rôle de Mutter dans la première mondiale de Das kalte Herz de Matthias Pintscher au Staatsoper Unter den Linden, dans le rôle-titre d’Orlando de Haendel au Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg et dans le rôle de Bradamante dans Alcina avec Philippe Jaroussky et l’Ensemble Artaserse à Montpellier, Paris et Barcelone.

Parmi ses récentes performances, on compte – toutes de nouvelles productions – la première mondiale de Cassandra de Bernard Foccroulle (rôle-titre) à La Monnaie de Bruxelles et au Staatsoper Unter den Linden, le rôle-titre d’ Orlando au Théâtre du Châtelet à Paris, Lady Macbeth dans Macbeth Underworld de Pascal Dusapin à l’Opéra Comique de Paris, Driver dans la première mondiale de Justice d’Hèctor Parra au Grand Théâtre de Genève, une version mise en scène du Messie de Haendel pour le Komische Oper Berlin, ses débuts acclamés dans la maison et le rôle de Dalila dans Samson et Dalila à l’Opéra du Rhin à Strasbourg et dans le rôle d’Eduige dans Rodelinda à l’Opéra national néerlandais d’Amsterdam.

Elle a également chanté Bradamante dans une nouvelle mise en scène d’ Alcina au Theater an der Wien, Shirin dans la première mondiale de Negar à l’Opéra national de Montpellier et au au Deutsche Oper de Berlin, Carmen à Cottbus, Rigoletto à Rouen, Penelope et L’umana fragilità dans une nouvelle mise en scène de Il ritorno d’Ulisse in patria de Monteverdi au Théâtre de Bâle, Ottavia dans une nouvelle mise en scène de L’incoronazione di Poppea à l’Opéra du Rhin, Dardano en concert dans Amadigi di Gaula de Haendel à Barcelone et Madrid, Amastre dans Serse au Deutsche Oper am Rhein de Düsseldorf ainsi que La Sphinge dans Œdipe d’Enescu et Ino de Sémélé au Komische Oper de Berlin. En concert, elle a chanté son premier Messie (Haendel) au Musikverein Wien.

Parmi les autres faits marquants de sa carrière figurent le rôle-titre de Le Viol de Lucrèce au Deutsche Oper de Berlin, le rôle-titre de Carmen au Den Norske Opera d’Oslo, Juno dans Semele à l’Opernhaus de Zurich, Lavinia dans Amor vien dal destino au Staatsoper Unter den Linden, Ursule dans Béatrice et Bénédict à Glyndebourne, Penelope dans Il ritorno d’Ulisse in patria à La Monnaie de Munt, Concertgebouw d’Amsterdam et au Theater an der Wien ainsi que Bradamante dans Alcina au Staatsoper de Hambourg, au Festival d’Aix-en-Provence, au Théâtre Bolchoï de Moscou et au Théâtre de Bâle.

Katarina Bradić est née en Serbie et a étudié le chant au Conservatoire de Vienne. Elle s’est fait connaître sur la scène internationale lors de la saison 2009/2010 au sein de l’ensemble de l’Opéra flamand, où elle a interprété Olga dans Eugène Onéguine, Suzuki dans Madame Butterfly et Médée dans Giasone de Cavalli. Elle a ensuite rejoint l’ensemble du Deutsche Oper Berlin.

Mme Bradić a collaboré avec des chefs d’orchestre et des metteurs en scène tels que René Jacobs, Semyon Bychkov, Sylvain Cambreling, Donald Runnicles, Andrea Marcon ; Barry Koskie, Laurent Pelly, Guy Joosten, Stefan Herheim, Christoph Marthaler, Calixto Bieito, Katie Mitchell, Fiona Shaw, Sebastian Baumgarten et Mariame Clément.

Sa discographie comprend des enregistrements CD et DVD/Blu-Ray d’Alcina (Aix-en-Provence), Béatrice et Bénédict (Glyndebourne), Die Liebe der Danae et Mahlermania (Deutsche Oper Berlin) ainsi que Giasone (Vlaamse Opera).

(MàJ : 10/2025)